Alors que ce premier semestre s’achève avec déjà quelques 19 000 entreprises ayant déposé leur bilan depuis janvier, dont 60 grandes entreprises de plus de 200 salariés , on observe pour la seconde partie de l’année la confirmation d’une dégradation de l’activité économique.
En cause, une baisse d’activité et donc des carnets de commandes moindre, l’allongement des délais de paiements (DMP) à plus de onze jours et un poids d’endettement trop lourd.
Dans un contexte de dette très lourd (71% du PIB de la France !)-comment occulter le fait que 44% des entreprises françaises contractent de l’emprunt à taux variable -la situation pour cette seconde partie de l’année 2019 s’assombrit.
Explications de Thierry Millon, responsable des études chez ALTARES