« Il n’y a pas pire que de mourir en bonne santé »

Cette fin d’année reste bien orientée mais en deçà du niveau des attentes exprimées sur la France et l’Allemagne.
Les entreprises, trop orientées domestique et Europe seule ne trouvent pas de second souffle. Et se retrouvent face à un fondamental : assurer un BFR de croissance.
Pour ce faire , celle-ci ont à nouveau recours au crédit inter-entreprise, qui représente pour la France le quart de son PIB (365 Milliards d’euros), créant ainsi pour la PME et l’ETI des difficultés accrues de trésorerie avec à la clef un retard de paiement plus long.
Le quart des faillites intervient aujourd’hui est causé par ces retards de paiements en dépit d’un carnet de commande existant, dû à une insuffisance de trésorerie. Et « Il n’y a pas pire que de mourir en bonne santé »

Les PME et ETI déposant le bilan en cette période de l’année le font faute d’avoir le financement non pas de leurs investissements mais de leur exploitation.

Interview de Thierry Millon, responsable des études Altares pour Circumflex.info

www.altares.fr